Viagem sozinho a Inhaca

Ponta de Ouro en compagnie de mon sympathique collègue Pablo, j'en ai rêvé jusqu'à tard en rentrant du coconut's (l'incontournable boîte de Maputo pour ceux qui n'ont pas lu les posts précédents) vendredi soir... Juste avant de partir de la soirée (vers 5h...), je demande confirmation à ce dernier de notre départ en week-end le lendemain. Celui-ci me répond: oui, on ne va finalement pas à Ponta de Ouro mais à une autre plage, où on peut surfer, j'ai demandé à mes amis de garder une place pour toi dans la voiture: départ 9h, je t'appelle. Sur ce, je rentre me coucher en prenant la précaution d'envoyer un texto au dit Pablo histoire qu'il ne m'oublie pas en partant. Le lendemain matin, ou devrais-je dire une paire d'heures plus tard, je me lève, prend une douche, prépare mon sac, petit déjeune, il est 8h45. Je me dis que je vais mettre ces derniers petits instants à profit pour récupérer et m'endors en attendant le coup de téléphone du Sieur Pablo... 13h30: j'ai dormi mon saoul et je me réveille en étant forcé de constater que je ne suis pas à Ponta de Ouro ou sur une plage paradisiaque pour les surfers mais toujours dans mon lit, le sac prêt à décoller! Tant pis, ça sera pour une autre fois. Faut-il faire confiance à un mozambicain? Réponse: oui, pourquoi pas. Faut-il faire confiance à Pablo?... No comment, comme dirait Serge! :-p
S'en suit un samedi un peu looseux fait de mangeage de restes, de lecture du monde.fr, de menues courses pour la semaine, de visionnage de la vie aquatique avec Bill Murray (vraiment pas terrible selon moi soit dit en passant) et de couchage à 00:00! C'est bien ce qu'il me fallait parce que je devais me lever tôt pour mon plan de secours (car il y avait un plan B, contrairement à la constitution européenne...) qui était de partir en solitaire à Inhaca, Chloé étant partie de son côté avec Angela se faire harceler par Alberta en Afrique du Sud!
Lever 6h30 et départ 7h15 pour l'école nautique de Maputo, que je croyais être le port de départ de tous les bâteaux vers Inhaca, comme indiqué dans ce **** de petit futé. Le Vodacom express (du nom de la compagnie de cellulaire qui sponsorise la ligne), moyen le moins cher et plus commun de se rendre à Inhaca, part en fait... Du port de Maputo, c'était pas plus compliqué que ça. Ceci dit, chanceux dans ma malchance, j'ai appris plus tard que le vodacom express était tombé en panne la veille et n'était toujours pas opérationnel, obligeant certains touristes à prolonger leur séjour! Arrivé à l'école nautique vers 7h45, on me dit qu'un bâteau devrait partir 'as oite e algo'. 8h40: finalement aucun bâteau ne part faute de passagers. 8h45: on va voir ce qu'on peut faire, 9h: tu peux embarquer sur le bâteau d'une compagnie privée mais il ne faut pas dire aux gens qui ont réservé leur place que tu es un client, tu es le neveu du propriétaire de la compagnie... Un SudAf! Finalement, les autres passagers arrivent lentement et on part sur les coups de 10h. En toisant le visage de certains de mes co-passagers, je me rends à l'évidence, j'ai déjà rencontré 3 d'entre eux, ils savent que je suis français! S'en suivit une faiblarde tentative d'explication à propos d'un père français et d'une mère sudafricaine, qui ne m'a même pas convaincu moi...
Cette première photo dit peut-être quelque chose à certains, on dirait une de celles prises lors du voyage à Catembe. Ca y ressemble mais la traversée est autrement plus longue pour Inhaca qui se trouve à quelques 35 kilomètres de Maputo. La journée a été magnifique: un petit arrêt à Ilha portuguesa, plage sauvage, pour une baignade (les 2 premières photos). Puis départ vers Inhaca: les eaux sont d'une clarté incroyable, pour preuve, cette photo d'une étoile de mer. Je crois que je n'en avais jamais vu, c'est vraiment magnigique. Une plage d'Inhaca et le petit village où on a déjeuné (au Carioca pour ceux qui veulent l'adresse): des fruits de mer à ne plus en pouvoir, tellement bons les coquillages, huitres, calamars, langoustes et autres crevettes.
Ensuite une série de photos pour Dora: Inhaca au coucher du soleil, les plages, le ponton, les bâteaux de pêcheurs, les pêcheurs eux-mêmes...
Une autre photo qui fera plaisir à Dora après ses demandes répétées: une photo de moi et d'un petit bonhomme, Milo, fils d'un couple irlandais qui participait à l'excursion, que j'ai baby sitté quelques heures durant le trajet retour. Désolé, je viens d'enlever mes tresses, mais elles vont revenir d'ici ce week-end a priori.
Enfin, une photo de Maputo illuminée la nuit, depuis la mer... Petite mésaventure en effet avant de terminer cette petite excursion bien sympathique: un des moteurs du bâteau a flanché, du coup, on s'est retrouvé bloqué pendant 1 heure à 500 mètres de Maputo. Le spectacle était superbe mais on commençait un peu à avoir froid et à s'impatienter à la fin!